Hier c’était notre fête, et pas un message, une attention, un bouquet de cerises livré en express, rien ! Vous n’avez pas honte ! Heureusement, Itxassou avait pensé à notre bien-être et avait réuni une pléthore de fans de cerises.
Garées à trois kilomètres de la fiesta sûrement en perspective d’éliminer les sandwichs ventrêches ou simplement par manque de panneaux de signalisation, en tout cas on a eu le temps d’admirer le paysage magnifique et de se faire deux ou trois fois écrasées par des touristes perdus.
Arrivées fraîches et dégoulinantes, les robes ajustées, les joues rouges, on était paré pour défiler devant nos admirateurs. Beaucoup de monde agglutiné devant nos courbes délicates, à mordre joyeusement dans nos notes sucrées.
On pouvait nous croquer de différentes façons, pour les plus sains un petit panier de cerises, pour les plus gourmands fourrées dans un gâteau basque, pour les matinaux allongées sur une tartine ou pour les aventureux enrobées avec du magret.
Une petite pause rafraîchissante au bar, à coup de sangrias, nous voilà parées et toutes guillerettes pour s’asseoir à table et déguster en musique de la piperade, de l’agneau et bien évidemment de la cerise. La fête est vive et joyeuse, à notre image !
Sous le soleil, l’après-midi, on se découvre des talents de danseuses, et on fait virevolter nos robes sous les applaudissements. Voulant se rafraîchir après ce tour d’honneur, le barman a eu un doute quand on lui a demandé un verre d’eau, de l’eau pure ? Vous êtes sûres ?
L’herbe se remplit de noyaux, la fête approche de sa fin, et après une dernière danse on s’éclipse, laissant seuls et désespérés les derniers admirateurs ou les derniers absorbeurs d’eau pas du tout pure.
Cerise sur le Béret : L’année prochaine, ça recommence ! On espère vous voir de plus en plus nombreux à venir par ici …
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