On se demande encore pourquoi les recommandations diététiques ne stipulent pas, indépendamment de ses 5 foutus fruits et légumes par jour, de déguster voluptueusement quelques carrés de chocolat à chaque moment intense de la vie. C’est à dire à peu près tous les jours ! Outre ses bienfaits sur l’organisme reconnus par tous les amateurs chocolatés, ça reste également notre meilleur allié en cas de coup de pompe en plein rêve de footing ou d’antidépresseur après un coup de fil de belle-maman.
Reste à savoir maintenant quels chocolatiers méritent le déplacement pour assouvir nos noirs désirs. Trois grands noms mis au pied du mur, obligés de nous livrer leurs moindres secrets et faiblesses. J’ai nommé Daranatz, Pariès et Maison Adam. Un test réalisé sans trucage au cœur d’un milieu hostile rempli de petites mains baladeuses.
Daranatz, avec ses deux boutiques restées dans son jus depuis 1890, non je déconne ils ont refait la peinture, reste une valeur sûre. De son praliné onctueux et croquant sublimé par l’amertume du chocolat à sa ganache subtile où se développe un léger arôme alcoolisé, on est sous le charme de cet équilibre parfait. Son chocolat au piment d’Espelette est magnifiquement dosé et se révèle de plus en plus caliente après chaque bouchée ! Le dernier né à la fève tonka nous laisse découvrir une mousse moelleuse et envoûtante. On en redemande !
Ne l’oublions pas mais Pariès en dehors de ses succulents Mouchous et de ses Kanougas maîtrisent parfaitement la réalisation de bouchées chocolatées. Son praliné feuilleté craque sous la dent et la noisette emporte notre bouche vers des forêts lointaines. Du coup, le chocolat noir s’oublie un peu, et se laisse mener par le bout du nez. La ganache fond en bouche, mais manque de caractère. Leur spécialité nous a charmé, un mélange de ganache et de kanouga, croquant et tendre, une douceur à savourer sans modération !
Même si l’Infante Marie-Thérèse ne jurait que par les macarons de la Maison Adam, il ne faut pas négliger leur savoir-faire chocolatier. Leur praliné est d’une rare finesse, et se laisse fondre de plaisir sous nos palais aguerris. Petite faiblesse sur la ganache où le sucre devance les arômes fruités et cacaotés. Son praliné au piment d’Espelette reste surprenant tant son arôme est proche du fruit, tout en restant doux et délicat.
Si tu aimes le chocolat fort en goût et au dosage subtil, dirige toi les yeux fermés chez Daranatz, si tu as une préférence pour les chocolats moins amers et plus sucrés, fonce chez Pariès, et si tu aimes la finesse et l’élégance va assouvir tes désirs chez Adam !
Cerise sur le béret : le chocolat n’est pas dangereux pour la santé et se consomme sans aucune modération ! Joyeuses pâques en perspective !
3 Comments
Bonjour,
je m’occupe du marketing digital pour la maison Daranatz. Super article merci. juste si vous pouviez changer l’adresse internet qui est http://www.daranatz.com
Merci
Bonjour, merci pour le compliment et je modifie ça tout de suite ! 😉 A bientôt Justine
Merci !